De nombreux proches des près de 3 000 personnes tuées se joignent aux dignitaires et responsables politiques lors des commémorations organisées à New York, au Pentagone et à Shanksville, en Pennsylvanie. D’autres optent pour des rassemblements plus intimes.
James Lynch, qui a perdu son père Robert lors de l’attentat du World Trade Center, explique que sa famille assistera à une cérémonie près de leur ville natale, dans le New Jersey, avant de passer la journée à la plage. « C’est le genre de moment où le chagrin, quel qu’il soit, ne disparaît jamais », confie-t-il, alors qu’il participait avec des bénévoles à un événement caritatif à Manhattan.
Cette journée d’unité nationale se déroule dans un climat politique tendu, au lendemain de l’assassinat du militant conservateur Charlie Kirk dans une université de l’Utah.
À Ground Zero, les noms des victimes sont lus à voix haute, ponctués de minutes de silence aux heures exactes des attaques. Le vice-président J. D. Vance et son épouse assistent à la cérémonie, sous haute sécurité. Le président Donald Trump, accompagné de la première dame, participe à la commémoration au Pentagone avant de rejoindre New York pour un match de baseball.
En Pennsylvanie, une cérémonie similaire rend hommage aux passagers du vol 93, qui s’est écrasé après une tentative de reprise de contrôle de l’avion.
Partout aux États-Unis, des bénévoles marquent également cette date par des projets de service communautaire : collectes alimentaires, dons de sang et nettoyages de quartiers.
Les attentats du 11 septembre 2001, qui ont fait 2 977 morts, ont bouleversé la politique américaine et entraîné les guerres en Afghanistan et en Irak. Près d’un quart de siècle plus tard, leurs répercussions demeurent, avec des dizaines de milliers de personnes toujours suivies pour des maladies liées à l’exposition à la poussière toxique de Ground Zero.
Source : lactualite.com
