Des tests ADN sont en cours sur les 15 colis afin d’identifier ceux qui les ont manipulés. Parti de São Paulo le 7 octobre à destination de Qingdao, avec escale à Singapour, le navire battant pavillon grec a été dérouté vers Port Louis après la découverte de la drogue dans la salle des machines vendredi.
Les démarches sont enclenchées par les autorités pour retenir les 24 membres d’équipage du vraquier Alpha Bravery à Maurice en attendant la fin de l’enquête sur la découverte des 433 kilos de cocaïne à bord. Des tests ADN sont actuellement conduits sur les prélèvements effectués sur les 15 colis pour déterminer l’identité génétique de ceux qui les ont manipulés.
Parti de Sao Paulo, au Brésil, le 7 octobre, le navire battant pavillon grec faisait route vers Qingdao, en Chine, avec escale à Singapour. Le chef mécanicien a découvert les colis suspects dans le batardeau dans la salle des machines vendredi et a alerté le capitaine, qui, à son tour a sollicité les autorités mauriciennes.
Tout laisse penser que les colis allaient être jetés en mer à proximité de Singapour où la peine de mort est prévue pour trafic de drogue, d’où la décision du propriétaire du bateau de s’en remettre aux autorités mauriciennes. Le recours aux bateaux-cargo pour transporter de la drogue du Brésil vers l’Afrique et l’Asie n’est pas nouveau. Cinq à quinze ans de prison sont requis contre tout membre d’équipage de mèche avec les trafiquants.
