En 2021, des dizaines de sri-lankais ont fui le Sri Lanka pour le Canada, mais durant le trajet, leur bateau avait pris l’eau. Secourus par la marine britannique, ils ont été emmenés à Diego Garcia. Trois ans plus tard, ils demeurent là-bas dans une situation désespérée et dangereuse, malgré les appels des différentes ONG pour les droits humains.

Selon The Guardian, qui leur consacre un article cette semaine, les 60 réfugiés, dont 16 mineurs, vivent dans un camp de tentes de la taille d’un terrain de football, entourés par une clôture métallique de 7 pieds de haut.

Leurs déplacements sur l’île sont fortement restreints. Les Sri-lankais n’ont pu quitter leur campement que pour des visites médicales, des consultations chez le dentiste ou pour des sorties limitées à la plage.

Pourtant, dans le centre-ville de l’île, il existe des pistes de bowling, des magasins et des bars subventionnés, mais ces installations sont réservées exclusivement au personnel militaire. C’est la première fois que des demandeurs d’asile occupent cet espace contesté. Les équipes juridiques agissant en leur nom affirment que l’absence de résolution est insoutenable pour ceux coincés dans l’incertitude.

Elles soulignent également l’incapacité du gouvernement britannique à les héberger dans des conditions humaines à Diego Garcia, tout en insistant sur l’impossibilité de leur transfert ailleurs. Il reste désormais à savoir si le nouveau gouvernement de Keir Starmer aura une oreille plus attentive à ce dossier.