Début du sommet du G7 dans les Pouilles, en Italie. Une rencontre qui a lieu dans un contexte de fortes tensions en Europe et aux Etats-Unis, mais dans l’ombre de la guerre en Ukraine et le conflit dans la bande de Gaza.
Les dirigeants du G7 se retrouvent cette semaine en Italie dans un contexte de fortes tensions internationales avec les guerres en Ukraine et à Gaza, et de turbulences politiques aux Etats-Unis et en Europe. La Première ministre italienne Georgia Meloni a ouvert le sommet.
“Le G7 n’est pas une forteresse fermée sur elle-même qui doit se défendre contre quelqu’un mais plutôt une offre que nous faisons au monde de valeurs que nous pouvons partager” a déclaré Giorgia Meloni lors de son discours inaugural.
Avoirs russes gelés
A l’ordre du jour notamment : la signature d’un accord de sécurité bilatéral entre les Etats-Unis et l’Ukraine, qui permettrait l’utilisation des intérêts gagnés sur les avoirs russes gelés pour soutenir l’effort de guerre de Kyiv. Celui-ci doit être signé par Volodymyr Zelensky et Joe Biden.
Depuis des mois, les dirigeants occidentaux étaient divisés sur comment donner accès à Kyiv à une partie des bénéfices générés par les avoirs russes gelés depuis deux ans. Au total, 300 milliards de dollars de la Banque centrale russe ont été rendus inaccessibles dans le monde. Certains États – comme l’Allemagne et même la France et l’Italie – s’inquiètent des conséquences légales, voire de la stabilité du marché européen, en cas de saisie pure et simple de ces sommes.
Interrogé la semaine dernière en France, le président américain Joe Biden a assuré avoir trouvé une solution. La proposition des États-Unis consiste à octroyer eux-mêmes un prêt de 50 milliards de dollars à Kyiv d’ici à la fin de l’année qui serait remboursé grâce aux profits générés par les avoirs russes en Europe.
Le Président américain Joe Biden a également ajouté que Washington n’engagerait pas de troupes dans la défense directe de l’Ukraine.
Les détails techniques et juridiques de ces engagements doivent encore être réglés. Car si les avoirs russes sont un jour dégelés, les bénéfices exceptionnels ne pourront plus être utilisés pour rembourser le prêt, ce qui nécessitera un accord de partage des charges avec d’autres pays.
Des élections doivent avoir lieu cette année dans plusieurs pays du G7, et les questions de sécurité mondiale font partie des enjeux principaux du scrutin.
Source- Euronews