Business Mauritius a réalisé une étude auprès de 78 compagnies pour mesurer l’impact de l’augmentation du salaire minimum en janvier dernier sur la relativité salariale dans leur entreprise.

Il en ressort que 48 % des entreprises sondées ont déjà réajusté les salaires de leurs employés qui ont été affectés par la hausse du salaire minimum.

Toutefois, les opérateurs des secteurs cannier, textile et manufacturier évoquent des difficultés pour cet exercice, préférant repousser l’échéance pour janvier 2025.

Réajuster les salaires dans le privé n’est pas une mince affaire, selon Business Mauritius, qui a mené une étude auprès de 78 compagnies pour connaître l’impact de la hausse du salaire minimum sur leur politique salariale.

48 % des entreprises sondées, opérant dans le secteur financier, le tourisme, et l’immobilier, entre autres, ont déjà révisé les salaires de leurs employés.

Parmi les secteurs qui peinent à enclencher cet exercice, on retrouve, entre autres ; l’agriculture, l’énergie, le manufacturier et l’hôtellerie.

Dans le secteur cannier, les usiniers excluent tout réajustement car les salaires sont déjà alignés sur les remunerations orders en vigueur. 

Alors que plusieurs entreprises envisagent la négociation collective avec les syndicats.

Point important à retenir ; 13 % des  compagnies sondées par l’association patronale estiment qu’il y a une confusion dans la communication sur ce procédé de relativité des salaires.

Le ministre du Travail avait annoncé le rapport sur la relativité salariale pour la fin de mars. Et alors que beaucoup s’attendaient à une annonce publique du Premier ministre, au rassemblement des fonctionnaires, hier, il n’en a rien été.