Cette quatrième hausse des salaires en huit mois a provoqué un séisme dans le secteur privé. Les coûts de n’ont pas encore été chiffrés par les compagnies privées.
Bien que Renganaden Padayachy, ministre des Finances, a promis le soutien de l’état aux PMEs, le patronat s’interroge sur la viabilité desdites subventions face la croissance de la productivité en entreprise.
Est-ce une augmentation salariale de trop dont les enjeux sont politiques ? C’est ce que s’interroge une source du secteur privé. Le réajustement salarial de Rs 600 à 3400 pour l’ensemble des employés du privé ne serait pas au goût du patronat. Pour Business Mauritius, les opérateurs de tous les secteurs doivent rajouter des coûts inattendus et non prévus à leur budget.
Les chefs d’entreprise, estiment pour leur part, que l’implémentation de cette mesure dans l’immédiat est un défi énorme surtout pour les PME. Certains entrepreneurs évoquent même la fermeture de leur business.
La chambre de l’industrie et du Commerce de l’Ile Maurice qui s’interroge sur la capacité des entreprises à absorber ces coûts additionnels, consultera ses membres dans les jours à venir pour analyser l’impact de ces augmentations. L’aspect rétroactif de cette augmentation pose également problème aux patronats.
Les conséquences inflationnistes ne sont pas à négliger non plus. Et finalement, quelle serait la formule que va adopter la Mauritius Revenue Authority pour accorder les subventions aux entreprises en difficultés. A ce niveau aucune modalité n’a été dévoilée pour l’heure.