11, 6 millions de roupies déboursés jusqu’ici par l’Insurance Industry Compensation Fund pour compenser les victimes de délits de fuites

Le temps limite pour rapporter un Hit and Run, rallongé.

128 délits de fuites rapportés aux autorités de 2016 à ce jour. Depuis la création du Hit and Run Sub Fund, l’Insurance Industry Compensation Fund a déboursé11,6 millions de roupies pour compenser les victimes.

Le nombre d’usagers de la route est en constante augmentation. D’après le bureau des statistiques, à la fin décembre 2023, plus de 676 000 véhicules étaient enregistrés à la National Land Transport Authority, soit une hausse nette de 4 % par rapport à fin2022. Par ailleurs, les chiffres publiés par la police, il y a deux jours, révèlent une moyenne de 10 accidents mortels par mois depuis le début de l’année.

En 2023, 294 délits de fuite ont fait des victimes, contre 190 en 2022. Parmi ces accidents, 167 concernaient uniquement des véhicules, tandis que 127 impliquaient des véhicules et des piétons. Les compagnies d’assurance des personnes impliquées dans ce type d’accidents restent souvent inconnues, laissant les victimes non seulement face à leurs blessures physiques, mais également confrontées à des charges financières imprévues. C’est dans cette optique que le Hit and Run Sub Fund avait été créé en 2016, sous l’Insurance Industry Compensation Fund Regulations de 2015 et2018. Actuellement, le fonds est alimenté par les contributions régulières des compagnies d’assurance.

Entre le 1er janvier 2016 et aujourd’hui, 128 demandes d’indemnisation ont été soumises, dont 92 ont été jugées valides. À ce jour, un total de 11,6 millions de roupies a été versé aux bénéficiaires éligibles, et 24 dossiers sont encore en cours d’examen par le comité.

Comme annoncé dans le budget 2023/2024, le montant de l’indemnisation pour les victimes de délits de fuite a doublé, passant à 1,5 million de roupies. Auparavant, les victimes disposaient de seulement deux ans pour soumettre leur demande d’indemnisation auprès de l’IICF. Cependant, une modification législative en 2022 a prolongé ce délai à cinq ans, offrant ainsi plus de temps aux victimes pour entamer leurs démarches, affirme Sunil Bholah. Le ministre des Services financiers était à Ébène ce matin pour un atelier de travail sur les délits de fuites.

Ecoutez l’intervention de Sunil Bholah, ci-dessous.

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