Les réunions se succèdent au bureau du commissaire électoral à l’approche de l’élection partielle prévue dans la circonscription numéro 10 le mercredi 9 octobre. À ce stade, seule une dissolution du Parlement pourrait stopper ce processus. Entre-temps, le Premier ministre Pravind Jugnauth a annulé sa participation au Sommet de la Francophonie prévu les 4 et 5 octobre en France, ce qui intensifie les spéculations de dissolution.
Une dissolution du Parlement, si elle devait se produire pour arrêter la partielle, n’interviendrait pas avant le 5 octobre. L’annulation du déplacement du Premier ministre pour un événement aussi majeur que le Sommet de la Francophonie, qui rassemble les chefs d’État des pays francophones, alimente les spéculations sur une possible dissolution. Pravind Jugnauth sera donc présent dans le pays, ce qui renforce les interrogations autour du scrutin du 9 octobre.
Pendant ce temps, les préparatifs battent leur plein au bureau du commissaire électoral. Selon le protocole, l’organisation des élections démarre dès la publication du “Writ of Election” par le président de la République. Le bureau du commissaire électoral doit se baser sur les lois et ne peut spéculer sur les prérogatives du Premier ministre.
Une dernière réunion est prévue ce week-end entre les équipes de la commission, mobilisées pour l’élection partielle, notamment avec le commissaire électoral Irfan Rahman. Les bulletins de vote seront imprimés dans la foulée ce week-end pour des raisons de sécurité.
