Le deuxième mandat du MSM au pouvoir touche à sa fin avec la dissolution imminente de l’Assemblée nationale

Ce mandat, marqué par de nombreux défis, n’a pas été de tout repos pour le gouvernement de Pravind Jugnauth.

L’Alliance Morisien, composée du MSM, du Mouvement Liberater dirigé par Ivan Collendavelloo, du Mouvman Patriot Maurisien d’Alan Ganoo et de Steven Obeegadoo, s’apprête à entrer dans une course effrénée pour décrocher un troisième mandat. Ce mandat actuel a été marqué par des hauts et des bas, ponctué de scandales, notamment liés à la gestion de la crise de la Covid-19.

En effet, dès l’investiture des députés de l’Alliance Morisien en novembre, et une fois le gouvernement formé, celui-ci a rapidement dû faire face à la pandémie de Covid-19 en 2020. Cela inclut deux confinements successifs et la gestion complexe de la crise sanitaire. Le gouvernement a été critiqué pour sa gestion tardive de la fermeture des frontières, ainsi que pour l’achat de médicaments et d’équipements médicaux, sans oublier le scandale du Molnupiravir.

À peine la crise de la Covid-19 derrière eux, l’affaire Kistnen a de nouveau ébranlé le régime en place. On se souvient que le ministre du Commerce, Yogida Sawmynaden, a été contraint de démissionner pendant l’enquête judiciaire, qui a duré environ un an. Ce scandale a également entraîné le départ du ministre des Affaires étrangères, Nando Bodha, qui siège désormais en tant qu’indépendant.

L’année 2020 restera sans doute une année noire pour le gouvernement, déjà fragilisé par le naufrage du MV Wakashio au large de Pointe d’Esny, provoquant une vague de manifestations populaires dans les rues de la capitale. Ce mandat a également été marqué par trois remaniements ministériels, suite aux démissions de Yogida Sawmynaden et de Nando Bodha. Pravind Jugnauth et son équipe n’ont eu aucun répit, devant également faire face à l’affaire “Stag Party”, où le ministre de la Justice et Attorney General a été mis en cause.

Enfin, cette fin de mandat a également été marquée par la révocation de Vikram Hurdoyal en tant que ministre de l’Agro-Industrie et sa démission en tant que député de la circonscription n°10, Montagne Blanche/Grande Rivière Sud-Est. Ce départ a automatiquement entraîné une élection partielle, annoncée pour le 9 octobre prochain. Cependant, le suspense devrait bientôt prendre fin avec la déclaration très attendue du Premier ministre dans les prochaines heures.

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