Dawood Rawat, l’ex-chairman emeritus du British American Investment Group (BAI), lance une contre-attaque juridique. Il réclame Rs 22 milliards à plusieurs entités et personnes qu’il juge responsables du démantèlement du groupe.
Dawood Rawat lance une attaque juridique à quelques jours des élections générales. Il a déposé une réclamation de dommages de Rs 22 milliards en Cour suprême, visant plusieurs entités, dont la Banque de Maurice, la Financial Services Commission (FSC), le cabinet PwC, et d’autres, pour les préjudices qu’il allègue avoir subis à la suite de la révocation de la licence bancaire de la Bramer Bank en avril 2015.
Dans sa réclamation, Dawood Rawat soutient que la décision du gouvernement de l’époque de révoquer la licence de la Bramer Bank a été prise sans justification valable, de mauvaise foi et avec l’intention délibérée de démanteler le groupe BAI.
Dawood Rawat a, dans sa plainte, allégué que le gouvernement MSM a démantelé son entreprise par vengeance politique.
Il stipule qu’entre mi-février 2015 et mars 2015, des membres influents du gouvernement ont commencé à vider leurs comptes à la Bramer Bank pour une somme de 19,34 millions de roupies.
Parallèlement, des entités étatiques, dont la SICOM, le National Pension Fund, le CEB, l’ICTA, la Mutual Aid, entre autres, ont également vidé leurs comptes pour un total de 1,8 milliard de roupies.
Les opérations ont été faites de manière coordonnée, préméditée et dans le but précis d’affecter la liquidité de la banque. L’ex-chairman emeritus du British American Investment Group précise également les propos de l’ancien ministre des Finances Vishnu Lutchmeenaraidoo lors d’une conférence de presse. Je cite : « Je l’ai eu », quand il commentait la révocation de la licence de la Bramer Bank.
Dawood Rawat accuse la Banque de Maurice d’avoir inexplicablement révoqué la licence bancaire de la BBCL en se basant sur un motif fragile.
Il explique aussi en détail qu’il a été victime de pressions pour vendre sa compagnie pour une roupie symbolique afin de protéger sa famille contre des répercussions. Mais que, malgré ses efforts, son empire s’est effondré au niveau local et international.
Il relate également les arrestations de ses deux filles, Laina et Adeela Rawat, et de ses deux gendres, Claudio Freistrizer et Brian Burns, en mai et juin 2015.
Nous avons contacté les personnes concernées par la plainte de Dawood Rawat qui se sont abstenus de tout commentaire.
Les mesures populaires annoncées par le gouvernement seront mises en œuvre très bientôt, selon les ministres concernés
L’accès gratuit à Internet pour tous les foyers figure également parmi les mesures phares de ce gouvernement.