Le Bureau du Premier ministre se penche sur les fameux contrats « béton » des nominés politiques dans les corps paraétatiques

Le PMO est confronté à un véritable casse-tête.

Le PMO est confronté à un véritable casse-tête : comment se séparer des Chief Executive Officers des entreprises publiques sans débourser des sommes faramineuses en indemnités ?

Les clauses de résiliation de certains hauts dirigeants de l’ancien régime sont en effet particulièrement protectrices, rendant leur limogeage coûteux et complexe.

La mission du nouveau secrétaire au Cabinet et de son équipe s’annonce délicate.

Les contrats de certains dirigeants actuels d’Air Mauritius posent un défi majeur au Bureau du Premier ministre. La question est de savoir comment signer leur feuille de route d’un commun accord, afin d’éviter des compensations exorbitantes.

Cinq cadres de la compagnie aérienne nationale, dont le Chief Executive Officer Charles Cartier, sont actuellement sous examen. Aucune décision précipitée ne sera prise, assure une source proche du dossier, afin de préserver la santé financière de MK.

Concernant Ken Poonoosamy, CEO de l’Economic Development Board (EDB), sa nomination par l’ancien ministre des Finances place son avenir entre les mains du prochain ministre des Finances. Bien qu’il soit un fonctionnaire de carrière, la décision finale sur son maintien reviendra à la nouvelle équipe.

Pour Kapil Ressaul, CEO de Mauritius Telecom, et Maxime Sauzier, président du conseil d’administration de MT, le Bureau du Premier ministre devra trancher sur leurs contrats, une décision attendue avec impatience dans les milieux d’affaires. D’autant que Mauritius Telecom est une compagnie stratégique pour tout gouvernement.

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