La situation est actuellement critique au centre d’enfouissement de Mare Chicose, où plus de 10 millions de tonnes de déchets s’accumulent sur un site initialement prévu pour 2 millions de tonnes en 19 ans. L’incendie en cours, combiné à une gestion jugée inefficace, aggrave les tensions autour de ce lieu considéré comme une “bombe à retardement”.
Un contrat de 3 milliards de roupies a été attribué cette année à une firme privée pour une extension verticale du site, une méthode risquée selon les standards internationaux. Ce compactage des déchets à la verticale, bien qu’innovant, complique la gestion des incendies et pose des défis techniques majeurs.
De plus, un autre contrat d’urgence de 70 millions de roupies, attribué avant les élections législatives pour créer de l’espace supplémentaire en deux mois, suscite des interrogations. À ce jour, ces “voids” n’ont pas apporté les résultats escomptés, selon les observateurs.
Au total, des investissements dépassant 300 millions de roupies n’ont pas permis d’apporter des solutions durables, tandis que les déchets continuent de s’accumuler.