Anil Gayan serait écarté de la course à la présidence de l’Union Africaine.

Maurice ne sera pas candidat à la présidence de la commission de l’Union Africaine.

Maurice ne sera pas candidat à la présidence de la commission de l’Union Africaine, il soutiendrait la candidature de Raila Odinga du Kenya.

Trois candidats sont en compétition pour ce poste influent, dans une lutte marquée par un intense lobbying. Stratégies géopolitiques, alliances régionales et enjeux internationaux mettent en lumière les priorités et les dynamiques actuelles de l’Afrique.

Les élections au poste de président de la Commission de l’Union africaine auront lieu en février 2025 en marge du sommet des chefs d’État et de gouvernement à Addis-Abeba en Éthiopie. La bataille se jouait entre les trois candidats en lice, Mahamoud Ali Youssouf de Djibouti, Raila Odinga du Kenya et Richard Randriamandrato de Madagascar. Mais l’ancien ministre des Affaires étrangères a été limogé pour avoir voté la résolution des Nations-Unies condamnant les annexions illégales de la Russie en Ukraine alors que son pays était, jusqu’à là, non-aligné.

Raila Odinga qui est considéré comme un candidat sérieux, bénéficierait du soutient du gouvernement mauricien selon la presse étrangères. Il faut savoir qu’Anil Gayan avait, de sa propre initiative, postulé pour le poste et le gouvernement de Pravind Jugnauth avait soutenu sa candidature.

Le choix du candidat à l’Union africaine dépasse souvent les  considérations relatives  à une personne. Il est influencé par les équilibres régionaux, les alliances stratégiques, le poids des grandes puissances africaines, le soutien des partenaires internationaux et les priorités actuelles comme la sécurité ou le développement.