Les dénonciations formelles et anonymes se multiplient à la Financial Crimes Commission, surtout après la démission de Navin Beekarry, ancien directeur général de la commission.
Depuis une semaine, plusieurs dossiers brûlants ont été déposés au Triangle de Réduit par des dénonciateurs.
La commission a également donné un coup d’accélérateur à plusieurs enquêtes impliquant des nominés politiques de l’ancien régime.
En l’espace de quelques jours, la Financial Crimes Commission et son nouveau directeur général par intérim, Sanjay Dawoodary, se sont vus confier plusieurs dossiers brûlants, tous autour d’allégations de malversations par des responsables d’institutions paraétatiques sous le mandat de l’ancien gouvernement.
Le dossier le plus complexe concerne la MIC et les prêts alloués à certaines compagnies.
Il y a également la plainte du Head of Service Management de Mauritius Telecom contre le CEO Kapil Ressaul, ainsi que des allégations d’activités illégales.
Cela est suivi d’une lettre envoyée par un ancien Head of Finance de Metro Express Ltd dénonçant des cas de fraudes présumées au sein de la compagnie.
D’autres plaintes devraient également être déposées l’année prochaine contre ceux qui ont abusé de leurs positions.
En ce qui concerne les enquêtes déjà en cours, des développements sont attendus dès début janvier, notamment, à la CNT, à la MBC, contre l’ancien commissaire de police Anil Kumar Dip et certains membres de l’ancien gouvernement.
