
Dans une déposition d’environ huit pages, le surintendant Ashik Jagai, ancien patron de la Special Striking Team, se défend. Il affirme avoir, tout au long de son parcours, mené à bien des opérations et détecté plus d’une centaine de cas de trafic de drogue.
Il allègue que lui et les membres de son ancienne équipe sont la cible d’un complot visant à le discréditer et à innocenter trois personnes arrêtées pour trafic de drogue par la SST.
Dans une plainte consignée hier au poste de police de Saint-Pierre, il explique qu’il a toujours travaillé avec intégrité et méthodologie afin d’arrêter des trafiquants de drogue.
Selon lui, l’arrestation d’Akil Bissessur, de Bruneau Laurette et de Vimen Sabapati a été effectuée dans les mêmes conditions que celles de plus d’une centaine de personnes, dans le respect de tout un chacun, sans peur des affinités politiques ou de la disposition sociale des suspects.
Il déplore la fausse propagande et le complot contre la SST, visant à faire libérer ces trois personnes et à discréditer la SST.
Il revient ensuite sur la déposition de la WPC Diny Goomany, ancienne membre de la SST. Il se dit étonné que l’intégralité de la déposition ait été diffusée le jour même sur une radio privée. Il demande ainsi au commissaire de police et à l’Attorney General d’enquêter sur toute cette affaire.
Il se dit également inquiet de l’utilisation de l’intelligence artificielle et du deepfake pour mettre à mal et harceler les anciens membres de la SST. Il affirme avoir toujours opéré avec diligence et dans le respect de la loi.