
Privé du droit d’opérer sur les courses hippiques internationales et le football étranger, SMS Pariaz contre-attaque en justice. Dans un affidavit déposé en Cour suprême hier, l’opérateur de paris sportifs, dirigé par Jean-Michel Lee Shim, conteste cette décision qu’il juge arbitraire et politiquement motivée.
Jean-Michel Lee Shim contre-attaque après l’interdiction imposée par la Gambling Regulatory Authority (GRA). Si l’organisme évoque des « anomalies constatées », SMS Pariaz y voit une manœuvre visant à l’écarter du marché.
Dans son affidavit soumis hier à la Cour suprême, la société demande une révision judiciaire de cette interdiction, qu’elle estime illégale et contraire aux autorisations précédemment accordées en 2020 et 2024. L’opérateur met en avant les amendements aux Finance Acts de 2016 et 2017, qui, selon lui, avaient légitimement élargi le champ des paris à cotes fixes au-delà des courses locales.
Jean-Michel Lee Shim, que l’actuelle majorité critiquait autrefois pour ses liens présumés avec le MSM, estime être aujourd’hui la cible d’une décision politique. Son entreprise, qui emploie 300 personnes, risque la fermeture.
La Cour suprême devra trancher… La GRA a-t-elle pris une décision motivée par des considérations politiques ou, au contraire, les décisions passées en faveur de SMS Pariaz étaient-elles elles-mêmes dictées par des intérêts politiques ? L’affaire sera appelée devant la cheffe juge Rehana Mungly-Gulbul ce lundi.