
Dans un affidavit déposé ce vendredi à la FCC, Armand Apavou relate les faits ayant précédé la vente de ses actifs de l’hôtel Ambre.
Actuellement en France pour des raisons médicales, l’homme d’affaires réunionnais explique avoir été victime de pressions exercées par la MIC et confirme avoir rencontré à plusieurs reprises l’ancien ministre des Finances, Renganaden Padayachy.
Il y expose les difficultés rencontrées avant la pandémie de Covid-19, ainsi que les raisons qui l’ont poussé à vendre ses actions de l’hôtel Ambre.
Armand Apavou donne également des précisions sur le deal entre la MIC et le Sun Group, notamment concernant le montant de la transaction. Il affirme qu’il n’y a toujours eu qu’une seule offre : 48 millions d’euros, soit 2,4 milliards de roupies. Il dit ne pas comprendre l’origine du chiffre de 2,1 milliards mentionné dans plusieurs articles de presse.
Selon lui, l’empressement de la MIC à conclure l’accord en dit long sur ses intentions quant à l’acquisition de l’hôtel Ambre.
Il affirme également que les contrats qui lui ont été présentés étaient rédigés en anglais, une langue qu’il dit ne pas maîtriser.
Il confirme par ailleurs avoir eu plusieurs rencontres avec l’ancien ministre des Finances, ainsi qu’avec des représentants de la MIC et de la firme Verde Solutions au cours des négociations.
À 85 ans, Armand Apavou se dit perturbé par toute cette affaire, et affirme que ni lui ni son groupe n’ont quoi que ce soit à se reprocher.