
Une centrale thermique privée tourne au ralenti et la centrale de Fort Victoria est en maintenance. Depuis une semaine, 102 mégawatts manquent au réseau du Central Electricity Board.
Sunil Dwarkasing se dit inquiet de la tournure des événements. L’expert en matière environnementale allègue qu’il existe un manque de planification dans la gestion de la demande et de la production d’énergie ces dernières années, ce qui a abouti à une situation inédite.
Sunil Dwarkasing souligne que Maurice accuse un retard dans la transition énergétique et que sa dépendance actuelle vis-à-vis des producteurs d’énergie privés est devenue un casse-tête, au détriment des abonnés du CEB.
Une centrale thermique privée tourne au ralenti et la centrale de Fort Victoria est en maintenance. Les autorités intensifient les campagnes de sensibilisation pour éviter des situations de blackout dans certaines régions.
Entre-temps, les négociations se poursuivent avec les producteurs indépendants d’énergie sur les tarifs de l’électricité et les investissements dans la production. Une situation qui pousse le réseau du CEB à ses limites.
La crise énergétique s’intensifie. Le Central Electricity Board est confronté à une situation sans précédent : 102 mégawatts étaient hors du réseau électrique jusqu’à vendredi soir. Les efforts se sont multipliés pour résoudre la panne survenue le lundi 21 avril à la centrale de Saint Aubin. Celle-ci a repris ses activités depuis samedi, selon nos informations.
Cependant, la situation ne s’améliore pas pour le CEB, car la centrale de Fort Victoria est entrée en maintenance lundi dernier, soit 16 mégawatts en moins.
Il nous revient que la centrale de La Baraque, à Savanne, est toujours en réparation depuis près d’un mois. Avec cette tranche de production hors service, près de 18 % de l’électricité vient à manquer. Cette situation pousse le réseau du CEB à ses limites.
La campagne de sensibilisation pour une utilisation efficiente de l’énergie ouvre une autre réflexion : quand les autorités et le CEB ne seront-ils plus dépendants des 44 % de la production d’énergie provenant des IPP (Producteurs Indépendants d’Électricité) ?
Mais qu’en est-il de l’investissement privé dans de nouvelles infrastructures pour les centrales thermiques ? Des négociations entre le gouvernement et le secteur privé sont en cours à ce sujet. Entre-temps, des habitants de certaines régions dénoncent les coupures de courant répétées durant la semaine écoulée.