
Le Parlement a adopté hier une révision majeure de la Constitution et du Code pénal, supprimant toute possibilité d’invoquer le « crime passionnel » comme circonstance atténuante en cas d’homicide.
Cette réforme met fin à une lecture du droit pénal longtemps critiquée pour sa tolérance implicite envers les violences conjugales ou les meurtres liés à la jalousie.
Le texte encadre aussi plus clairement l’usage légal de la force, en listant les circonstances précises — défense, arrestation, maintien de l’ordre — où une atteinte à l’intégrité physique ne constitue ni crime ni délit.