Viol conjugal : des victimes brisent le silence et dénoncent l’inaction policière

Deux victimes témoignent de la manipulation, mais surtout de l’inaction de la police, malgré les coups…« À force, on croit que c’est normal », disent-elles.

Celui qui devait la protéger est devenu son bourreau. Personne ne lui avait dit qu’elle avait le droit de dire non.

Au début, elle s’est terrée dans le silence. Puis, un jour, son mari l’a sodomisée. Ce fut le déclic.

C’est sa sœur qui lui a ouvert les yeux : tout ce qu’elle avait vécu jusque-là n’était pas normal.

La manipulation semble universelle dans ce type de situation : le partenaire fait croire à la femme que son refus cache forcément une infidélité.

Amla, aujourd’hui accompagnée par Gender Links, s’est confiée à Radio One.

Un refus et elle a été défigurée par son mari. Il y a pris goût.
L’alcool et des dérives sexuelles ont laissé un traumatisme profond chez Sila, aujourd’hui dans la quarantaine.

Accompagnée par l’association Passerelle, elle s’est confiée à nous, la boule au ventre.

Avec deux enfants, ce n’est pas toujours simple de fuir sa famille.

Elle affirme avoir frappé à plusieurs reprises à la porte de la police, sans jamais obtenir d’aide.

À savoir que l’Attorney General, Gavin Glover, a annoncé la pénalisation du viol conjugal dans un projet de loi qui sera prochainement soumis au Parlement.

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