« Je n’ai pas de bâton magique pour redresser l’économie et justifier des mesures populistes », déclare le Premier ministre Navin Ramgoolam, justifiant ainsi la nécessité de prendre des décisions difficiles dans le cadre de son budget.

Il rappelle qu’en 2014, au moment où son gouvernement a quitté le pouvoir, Maurice bénéficiait de la notation Baa1. Celle-ci a été dégradée à quatre reprises sous l’administration du MSM.

« Personne ne souhaite que Maurice devienne un junk state. Les répercussions économiques seraient considérables : moins d’investissements, dépréciation de la roupie, inflation galopante, entre autres », a-t-il ajouté.

Navin Ramgoolam tient l’ancien gouvernement pour responsable d’avoir conduit le pays au bord du précipice économique et social et remercie Moody’s d’avoir laissé une chance au nouveau gouvernement de redresser la barre.

Il s’exprimait hier soir à l’Assemblée nationale lors de la clôture des débats budgétaires.

Le Premier ministre a ajouté qu’il assumera pleinement ses responsabilités envers les générations futures et a sollicité la coopération de tous, « même de ceux qui ne veulent pas comprendre la précarité de la situation ».