
Le lancement officiel de la National Agency for Drug Control ne fait pas l’unanimité. Du côté des ONG, le Collectif Urgence Toxida, engagé depuis des années dans la réduction des risques liés à la drogue, déplore de ne pas être représenté au sein du board de la nouvelle agence.
Sa directrice, Jamie Cartick, estime que la NADC aurait dû inclure divers acteurs, notamment ceux qui interviennent au quotidien auprès des consommateurs de drogues.
Selon elle, l’expertise communautaire n’a pas été prise en compte, ce qui pourrait créer un déséquilibre dans la prise de décisions stratégiques. Le CUT craint que certaines réalités du terrain soient ignorées au détriment d’une approche trop institutionnelle ou répressive.