
Sharmila Sonah-Ori sort de sa réserve. Elle brise le silence face aux critiques qu’elle juge infondées. Avec 33 ans de carrière au compteur, l’avouée réagit aux commentaires et accusations relayés dans l’espace public, qu’elle qualifie de politique. Mardi dernier à l’Assemblée nationale, le Premier ministre a listé les fonctions occupées et les rémunérations perçues par l’avouée de Pravind Jugnauth au fil des années. Elle aurait touché quelque Rs 82,7 millions entre 2015 et 2024 pour ses prestations juridiques auprès de divers ministères et organismes publics.
C’est à travers un communiqué que l’avouée a choisi de s’expliquer ce lundi.
Sharmila Sonah-Ori dénonce une exagération des montants avancés. Elle estime que ces chiffres ont été présentés sous le couvert de l’immunité parlementaire, ce qui l’empêche de répondre sur le plan juridique. Concernant son rôle auprès des sociétés de l’État, elle réfute l’idée d’avoir été l’unique juriste à intervenir. Pendant près de dix ans, ces entités étaient encadrées par une équipe juridique d’une centaine de professionnels.
Elle assure avoir toujours exercé avec rigueur, dans le respect des lois et de ses obligations fiscales. Toutes les taxes imposables auraient été dûment acquittées.
Sharmila Sonah-Ori estime que sa réputation professionnelle est aujourd’hui injustement mise en cause, alors que ses honoraires ont été perçus en toute légalité, à la hauteur de son expérience et de son expertise dans le domaine juridique. Par cette mise au point, elle affirme vouloir rétablir les faits, ces attaques sont selon elle ciblées, déconnectées de la réalité et sorties de son contexte .