
La Cour suprême considère qu’un signal fort doit être envoyé aux mules potentielles face à la recrudescence de la drogue dans le pays. La drogue peut causer des dégâts irréparables à la société mauricienne, selon le juge Pravind Harrah, assigné à l’instance criminelle de la Cour suprême. Deux accusés ont plaidé coupable et mis en avant leurs situations financières difficiles qui les ont poussés à accepter de transporter de la drogue.
Un chauffeur ougandais et une « caregiver » sud-africaine ont été condamnés hier par la Cour suprême à des peines de 18 et de 13 ans respectivement.
L’Ougandais a été interpellé le 21 août 2022 avec 502,45 grammes d’héroïne, d’une valeur de Rs 7,5 million, dissimulées dans les sandalettes qu’il portait. Ce père de trois enfants a expliqué qu’il venait de perdre son emploi en raison de la pandémie de Covid-19 et que c’est un policier qui l’a mis dans cette situation.
Dans le deuxième cas, une aide soignante avait été interpellée le 16 avril 2019 dans une auberge à Grand-Baie. Onze boulettes qu’elle venait d’expulser ont été retrouvées sur place et elle a indiqué qu’elle en avait encore sept dans son estomac. La valeur marchande de la drogue est de Rs 2,2 millions.
Elle aussi explique que la perte de son emploi et le besoin de nourrir ses enfants qui l’a contrainte à faire ce choix.