Le rappeur américano-jamaïcain Sean Kingston, connu pour ses tubes comme Beautiful Girls ou Fire Burning, a été condamné à trois ans et demi de prison fédérale aux États-Unis pour une vaste fraude. Selon les procureurs, l’artiste, de son vrai nom Kisean Anderson, a mis en place, avec sa mère Janice Turner, un stratagème ayant permis de dérober plus d’un million de dollars en biens de luxe.
Le duo utilisait la notoriété du chanteur pour convaincre des victimes de leur fournir montres de collection, mobilier haut de gamme, une Cadillac Escalade blindée ou encore un écran LED géant. En échange, ils envoyaient de faux reçus de virements bancaires, donnant l’illusion d’avoir payé les produits. La plupart des victimes n’ont jamais été remboursées, sauf lorsque la justice ou des procédures civiles sont intervenues.
Les autorités ont produit comme preuves des messages compromettants échangés entre Kingston et sa mère, dans lesquels il lui demandait explicitement de créer de faux reçus. Arrêté en 2024 en Californie, Sean Kingston avait déjà vu sa mère condamnée en juillet à cinq ans de prison.
Devant la cour, le rappeur a présenté ses excuses et affirmé avoir appris de ses erreurs. Son avocat a plaidé la naïveté d’un artiste devenu célèbre du jour au lendemain, mal préparé à gérer ses finances.
Sean Kingston commencera à purger sa peine immédiatement, tandis que cette affaire ternit durablement l’image d’un chanteur qui avait marqué les années 2000 avec ses collaborations, notamment avec Justin Bieber sur le titre Eenie Meenie.
