
Ce document stratégique combine infrastructures, solutions naturelles, urbanisme et systèmes d’alerte. Il identifie 16 sites à très haut risque, principalement dans les zones urbanisées et côtières comme Port-Louis, Vallée Pitot, Curepipe, Quatre-Bornes ou encore Grand-Baie. Une forte densité de population, la présence d’infrastructures critiques et des sols imperméables accentuent la vulnérabilité de ces régions.
À court terme, le Master Plan prévoit la réhabilitation des drains existants, la construction de bassins de rétention, l’installation de systèmes d’alerte et des plans d’évacuation pour les zones critiques. Des projets pilotes viseront aussi à restaurer les zones humides, les berges et les mangroves, pour renforcer la protection naturelle contre les inondations.
À moyen et long terme, Maurice devrait bénéficier d’un réseau de drainage intégré, d’infrastructures vertes et de zones multifonctionnelles. Les futurs plans d’urbanisme devront tenir compte des risques pour limiter les inondations et protéger les populations.
Enfin, le plan prévoit un suivi constant et une adaptation aux effets du changement climatique, pour assurer une résilience face aux pluies intenses et à la montée des eaux.
Quant aux 16 zones identifiées comme prioritaire, elles seront régulièrement réévaluées et pourront être retirées de la liste une fois les risques écartés.