Selon nos informations, plusieurs membres de l’entourage du surintendant Ashik Jagai seront convoqués pour être entendus sur leurs transactions d’affaires effectuées au cours des cinq dernières années. Les enquêteurs cherchent à établir si ces opérations ont servi à recycler des fonds suspects liés au narcotrafic.
De son côté, le fils de l’ex-patron de la défunte SST, Ashik Allysaheb Ameersaheb Jagai, sera de nouveau interrogé après son premier week-end en cellule policière.
L’entourage d’Ashik Jagai se retrouve désormais dans le viseur de la Financial Crimes Commission. Selon les recoupements, les enquêteurs soupçonnent l’existence d’un réseau familial et amical ayant servi à recycler des fonds issus du narcotrafic. Le money trail met en évidence des flux financiers transitant par des proches d’Ashik Jagai, ex-patron de la Special Striking Team, ainsi que par son fils, Ashik Allysaheb Ameersaheb Jagai.
Ces derniers apparaissent dans plusieurs transactions suspectes aux côtés d’autres figures connues de la FCC, dont Wendip Appaya, Steven Mootoocurpen, Jean Hubert Celerine dit Frankly, et Muzzaffar Lallmamode.
Les entreprises gérées par Jagai Junior sont également en affaires avec plusieurs membres de l’entourage du surintendant de police. Ce sont précisément ces transactions qui intriguent les enquêteurs de la FCC.
Les enquêteurs estiment que les bénéfices tirés du trafic de drogue auraient été injectés dans des sociétés-écrans, puis blanchis à travers l’achat de biens de prestige et d’autres transactions bancaires.
Par exemple, Jagai Junior est à la tête de huit entreprises. Quatre n’ont soumis aucun bilan financier. À travers l’une d’elles, il était en partenariat avec Steven Mootoocurpen pour un projet de cultivation sous serre à Mare-Longue.
