Le gouvernement a ouvert les débats sur la réforme électorale. Ce matin, face à la presse, Paul Bérenger a détaillé deux propositions concrètes.
Selon lui, ces réformes visent à assurer une meilleure représentativité tout en garantissant stabilité et équité dans le système électoral.
La première option envisagée est un Parlement composé de 80 élus au total. Outre les 60 issus des 20 circonscriptions de l’île, 20 représentants seraient choisis. 14 seraient directement désignés sur une base proportionnelle et six attribués aux chefs de parti battus dans leur circonscription. Ces derniers devront au préalable consigner une liste à la Commission électorale avant les législatives.
La deuxième proposition repose sur un schéma différent : au-delà des 60 élus au scrutin majoritaire, 20 élus seraient désignés sur une base proportionnelle et 4 Best Losers attribués selon des critères communautaristes. À ce sujet, Paul Bérenger a précisé qu’aucun nouveau recensement n’est envisagé pour l’heure : les données de 1972 resteront en vigueur.
Dans cette option, les candidats ne seraient plus obligés de déclarer leur appartenance ethnique. Toutefois, ils ne seraient pas éligibles aux sièges de Best Loser.
Dans les deux cas, Paul Bérenger assure que le gouvernement ne touchera pas au système de Best Loser.
