L’ex-commissaire de police affirme n’avoir jamais eu accès aux payment vouchers disparus

Anil Kumar Dip accuse le Premier ministre Navin Ramgoolam de vouloir manipuler l’opinion publique. Dans un affidavit juré en cour suprême le 12 septembre dernier, mais révélé hier l’ancien patron des Casernes Centrales dit savoir qu’il est au centre d’une enquête de la Financial Crimes Commission et qu’il sera interpellé.

Il soutient avoir toujours agi avec intégrité dans l’exercice de ses fonctions et n’avoir rien à se reprocher. Il affirme aussi avoir rédigé une déclaration préparée à l’avance, qu’il compte soumettre à la FCC.

Anil Kumar Dip se dit victime d’une vendetta politique orchestrée par Navin Ramgoolam. Dans cette déclaration sur l’honneur, il affirme avoir toujours agit avec intégrité.

En annexe, il y a ajouté sa déclaration soumise à la FCC. Un document qu’il a préparé en attente de sa convocation au Réduit Triangle.

Alors que l’enquêteur de la FCC a révélé hier que des documents originaux relatifs au paiement des Reward Money ont disparu des Casernes Centrales, Anil Kumar Dip explique, lui, que même en sa qualité de commissaire de Police, il n’avait pas accès aux reçus. Cette décision a pour but de protéger l’anonymat des informateurs. Il souligne également que même en cour, les policiers ne divulgueront pas l’identité ou une information permettant d’identifier une source.

L’ex-Commissaire de police se défend, alors, contre les accusations de la FCC. Il explique avoir modifié le Standing Order de la police relatif au Reward Money uniquement suite aux recommandations du Pay Research Bureau.

Il appelle donc à la FCC à se tenir à son mandat et ne pas se laisser influencer par les déclarations du Premier ministre.

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