
Ce dispositif automatisé concernera notamment les voyageurs en provenance des autres pays tiers à l’Union européenne se rendant dans l’espace Schengen pour un court séjour (moins de 90 jours). Il permettra d’enregistrer électroniquement les entrées, les sorties, les refus d’accès et la durée de séjour, remplaçant ainsi le cachet manuel apposé sur les passeports.
Le système EES est progressivement déployé aux points de passage frontaliers (aéroports, gares et ports), pour être pleinement opérationnel d’ici le 10 avril 2026.
Qui est concerné ?
Le dispositif s’appliquera aux ressortissants de pays tiers voyageant pour de courts séjours. Il remplacera le tampon manuel sur les passeports par un enregistrement numérique automatique. Les citoyens de l’Union européenne, ainsi que ceux des pays associés à l’espace Schengen (Islande, Norvège, Suisse, Liechtenstein), ne sont pas concernés.
Quelles données seront enregistrées ?
Le système collectera :
- Les données personnelles figurant sur le document de voyage (nom, prénom, numéro de passeport) ;
- Les données de franchissement de la frontière (date, heure, lieu, refus éventuel) ;
- Et les données biométriques (image faciale et empreintes digitales).
La collecte des données biométriques des ressortissants de pays tiers concernés par l’EES sera obligatoire. Si le voyageur s’oppose à la collecte de ses données biométriques, il se verra refuser l’entrée sur le territoire Schengen. Lors d’un premier passage, les voyageurs devront fournir l’ensemble de ses données à caractère personnel lors du passage devant les agents chargés du contrôle aux frontières qui relèveront ses empreintes digitales et photographieront son visage avant d’enregistrer le lieu, l’heure et la date du franchissement de la frontière. Ces données seront stockées dans un dossier individuel numérique. Pour les passages suivants, un simple contrôle biométrique suffira, rendant les vérifications plus rapides.