La compagnie Jet Prime, l’une des vingt filiales d’Airports Holding Ltd, fait une nouvelle fois la une des journaux. Autrefois appelée Yu Lounge, son utilisation et les services offerts aux VVIP ont fait polémique et scandale à maintes reprises dans le passé. Aujourd’hui encore, l’utilisation de ce salon a fait sortir Paul Bérenger de ses gonds. Le Premier ministre par intérim a annoncé des changements chez Jet Prime dès le retour de Navin Ramgoolam.
Créée en 2021 pour remplacer Yu Lounge, Jet Prime a officiellement relancé ses activités en 2022. Son rôle est d’accueillir les VVIP et VIP à travers un Fast Track Lounge. La compagnie reçoit les passagers d’environ huit jets privés par jour, mais aussi ceux de la première classe des vols commerciaux.
Elle dispose de sa propre équipe de policiers, d’inspecteurs sanitaires, de douaniers et d’officiers antidrogue, qui procèdent aux vérifications d’usage. Ses services coûtent 250 euros par personne.
Dans le cas du jet privé malgache, il nous revient que, selon les procédures établies, les autorités mauriciennes police et forces paramilitaires doivent suivre un protocole strict : elles doivent fouiller l’appareil de fond en comble, tandis que les passagers sont placés en garde à vue pendant que l’avion est ravitaillé avant d’être invité à repartir.
Sauf que, dans ce cas précis, il y aurait eu intervention pour que ces procédures soient outrepassées. Les passagers, détenteurs d’un pays de la SADC ne nécessitant pas de visas, ont même été accueillis par un membre du conseil d’administration de Jet Prime, Gilbert Noël, ainsi qu’un homme d’affaires ayant des intérêts dans la Grande île.
À savoir que le président du conseil d’administration de Jet Prime est Dass Thomas et que le CEO est Siven Chellen.
