Mgr Jean Michaël Durhône dénonce l’indifférence croissante de la société, où filmer l’horreur prime sur aider.
Lors de la messe pour marquer le début du jubilé des victimes de la violence à la paroisse Sainte-Hélène à Curepipe, ce matin, l’évêque de Port-Louis, a aussi condamné le communautarisme dans certains commentaires, soulignant que la violence n’a ni religion, ni couleur.
Dans son homélie, il a rappelé que derrière chaque chiffre, il y a une personne, une souffrance réelle. Il a aussi évoqué avec émotion Danaa Malabar, tuée il y a tout juste une semaine à quelques mètres de l’église.
Et lors de cette messe, Chantal, une veuve qui a perdu son fils à cause de la drogue a livré son témoignage. Elle affirme être victime de violence morale et partage la douleur profonde que vivent de nombreux parents confrontés à la toxicomanie de leurs enfants.
Elle souhaite que les familles unissent leurs forces pour briser l’isolement et alléger cette douleur invisible.
