
Mamy Ravatomanga soutient que les fonds détenus à Maurice par lui-même et ses entreprises proviennent de sources légitimes et d’activités commerciales légales. Dans un affidavit soumis à la Cour suprême, l’homme d’affaires explique que ces activités ont été menées sur plus de trois décennies.
L’homme d’affaires malgache affirme exercer des opérations internationales à Maurice depuis 1995, à travers diverses sociétés affiliées à Sodiat Group, son conglomérat basé à Antananarivo. Ces sociétés entretiennent, selon le document, des relations bancaires continues avec des institutions réputées, notamment la State Bank of Mauritius, la Mauritius Commercial Bank, AfrAsia Bank, Warwyck Private Bank et Bank One.
Mamy Ravatomanga insiste que ses avoirs et ceux de ses entreprises ont toujours été soumis à des cadres réglementaires stricts, incluant des contrôles approfondis de conformité et de lutte contre le blanchiment. Ces fonds sont vérifiés par des gestionnaires de compte, des agents de conformité et des responsables des risques financiers expérimentés.
L’affidavit précise également que les procédures Know Your Customer, dit KYC, imposées par les banques mauriciennes ont été rigoureusement respectées, ce qui confirme l’origine licite des fonds.
Et pour conclure, l’homme d’affaires nie tout transfert de grosses sommes d’argent vers Maurice. Les avoirs existants résultent uniquement de revenus accumulés légalement dans le cadre de ses activités économiques internationales. Il rejette de ce fait, les accusations qui allèguent que Maurice aurait servi de plateforme de blanchiment pour ses entreprises.


