
Contrairement à Madagascar où le nouveau gouvernement a décidé de retirer la nationalité à l’ancien président Andry Rajoelina, une telle mesure ne pourrait être prise aussi aisément à Maurice. Me Junayd Chummun rappelle qu’un citoyen né sur le sol mauricien ne peut être déchu de sa nationalité que dans des cas très précis, encadrés par la Constitution. Le principe est que la nationalité mauricienne, une fois acquise par naissance, ne se retire pas sur simple décision politique. En revanche, un Mauricien peut y renoncer de son plein gré, s’il décide de se placer sous une autre juridiction. Autrement dit, à Maurice, la citoyenneté reste un droit, pas une faveur que l’État accorde ou retire selon les circonstances.


