L’année financière 2025-2026 marque un tournant dans la politique fiscale

L’année financière 2025-2026 marque un tournant dans la politique fiscale. Le gouvernement a voulu simplifier la grille de l’impôt sur le revenu, mais la nouvelle formule ne fera pas que des heureux. Si les bas revenus respirent un peu mieux, ceux, dont le salaire dépasse un certain seuil, verront leurs contributions augmenter. Ainsi ceux qui sont dans les classes moyenne et supérieure devront payer plus pour le prochain exercice.

La première bonne nouvelle vient de l’exemption. Le revenu annuel non imposable passe de 390 000 à 500 000 roupies. Autrement dit, un salarié gagnant jusqu’à Rs 40 000 par mois ne sera pas taxable. Pour les classes moyennes, la tranche entre 500 000 et 1 million par an est désormais taxée à un taux fixe de 10%. Le système progressif de l’an dernier, qui montait progressivement de 2 à 10% dans ce cas précis, disparaît au profit d’une formule plus directe et plus claire.

Mais la pente se redresse rapidement au-delà d’un million de roupies par an. Le taux de 20% s’appliquera sur tout revenu dépassant ce seuil. Selon les calculs, le point d’équilibre se situe autour de 1,1 à 1,2 million. En dessous, les contribuables paieront un peu moins qu’avant. Au-dessus, la facture grimpe.
Un salarié gagnant 1,5 million par an versera environ Rs 150 000 d’impôt, soit 42 000 de plus que sous l’ancienne grille. À deux millions, la différence atteint Rs 75 000. Et pour les revenus supérieurs à 12 millions, s’ajoute la « Fair Share Contribution » de 15%.

Cette réforme allège la pression sur les plus modestes, mais transfère le poids fiscal vers le haut du tableau. En somme, moins de paperasse pour tous, mais davantage de zéros à régler pour les mieux lotis.

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