Le milliardaire malgache Mamy Ravatomanga ne pourra demeurer éternellement entre les murs de la clinique privée Premium Care à Phoenix. La Financial Crimes Commission envisage d’avoir recours à un médecin de l’état pour obtenir son avis sur la santé du désormais célèbre patient.
Pourquoi ? S’il est si malade, il ne peut pas passer autant de temps avec ses avocats, selon nos sources.
Placé en état d’arrestation en fin de semaine dernière pour le blanchiment de plusieurs centaines de millions de roupies à travers le système bancaire et offshore mauricien, Mamy Ravatomanga devrait quitter la clinique ce vendredi.
S’il est interrogé au Réduit Triangle, il sera, de facto, envoyé en cellule policière, ce qu’il tente absolument d’éviter.
Un avocat-parlementaire, dont il a retenu les services, a tout tenté pour qu’il quitte l’île en quatrième vitesse. Il a avancé que le mal dont souffre son client ne peut être soigné localement. Il a, en effet, présenté une note verbale émanant de l’ambassade de Madagascar à Maurice indiquant que le PDG du groupe SODIAT a urgemment besoin de soins à l’étranger.
