Nasser Bheeky affirme avoir coopérer au mieux avec la FCC

Appelé à la barre au tribunal de Port-Louis hier, l’ex-pompier Nasser Bheeky a avancé qu’une somme de 380 millions de roupies aurait été avancé par l’homme d’affaires malgache Mamy Ravatomanga pour l’enquête ouverte contre lui n’aboutisse pas. Tout comme le PDG du groupe malgache SODIAT, ce proche du Parti travailliste a aussi été arrêté par la Financial Crimes Commission pour trafic d’influence.

L’audition de Nasser Bheeky dans le cadre de sa remise en liberté conditionnelle a été l’occasion pour lui de faire certaines allégations.

Ce proche du Parti travailliste explique qu’il aurait eu vent d’un trafic d’influence impliquant des personnalités connues, incluant, selon lui, le directeur général par intérim de la Financial Crimes Commission. Il aurait alors tenté d’informer le Premier ministre par intérim Paul Bérenger, à travers un conseiller. Il aurait approché des membres du gouvernement, avant de prendre rendez-vous pour une rencontre avec Navin Ramgoolam au Bureau du Premier ministre.

Nasser Bheeky affirme avoir coopérer au mieux avec la FCC. Il a confié à la magistrate Christina Chavrimootoo, ne pas faire confiance à l’institution. Il a ajouté que lorsqu’il se trouvait admis dans une clinique, il aurait reçu la visite de plusieurs officiers de la FCC. L’un d’eux lui aurait alors conseillé de se taire… « to bizin aret koze, tou dimoun pou dormi trankil. »

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