Les éleveurs de bétails à Rodrigues, font la grise mine.
La vente des moutons, des boucs et bœufs est faible cette année. En cause les conditions imposées par l’Assemblée régionale, après l’épidémie de la fièvre aphteuse qui avait frappé l’île à deux reprises, en 2016 et en 2021.
Mais ce n’est pas la seule raison, avance Margelaine Allas, éleveuse de bœufs, il y a aussi la compétition féroce qu’impose le marché international.
Ecoutez l’intervention de Margelaine Allas, ci-dessous.
L’Assemblée régionale ne veut pas se retrouver à nouveau confrontée à une nouvelle épidémie de la fièvre aphteuse, comme en 2016 et 2021. Les autorités ont annoncé des mesures pour protéger les éleveurs et leur bétail de cette maladie.
En 2016, la fièvre aphteuse avait causé la mort de 313 animaux, bœufs, cochons et cabris inclus. La deuxième vague en 2021, avait tué une centaine d’animaux. Pour éviter que la situation ne se répète, l’Assemblée régionale a annoncé de nouvelles mesures pour protéger le bétail. Ainsi, les bouchers et commerçants venant de Maurice ou d’ailleurs, n’auront pas accès aux fermes. Seuls les vétérinaires sont habilités à examiner les animaux et effectuer les prélèvements sanguins.
Toutes les viandes rouges en provenance de Maurice, sont interdites sur le sol Rodriguais et en parallèle, une 4ème campagne de vaccination contre la fièvre aphteuse sera conduite pour renforcer l’immunité des bêtes.
Hormis cela, la commission de l’agriculture envisage de réintroduire des bacs de désinfection pour les passagers à leur sortie d’avion. Une mesure qui existait déjà les années précédentes.