L’ancien enquêteur de la MCIT, Daniel Monvoisin, a déposé hier, en cours d’assises en marge du procès sur le meurtre de Vanessa Lagesse. 23 ans après les faits, l’ex-policier a été contre-interrogé par l’avocat de la défense, Me Gavin Glover, sur la déposition donnée par son client, le 24 mars 2001.
Pour Daniel Monvoisin, il n’y avait aucun élément dans le bungalow à Grand-Baie qui aurait accrédité la thèse du vol.
Dans sa déposition en cours d’assises, hier après-midi, l’ancien enquêteur de la MCIT, Daniel Monvoisin, raconte qu’il avait inspecté la scène du crime, le 11 mars 2001.
Selon son expérience, la victime a été violemment agressée mais ajoute n’avoir relevé aucune trace qui aurait dirigé l’enquête vers un éventuel cambriolage qui a mal tourné. Cette thèse a été évidemment écartée.
Contre-interrogé par l’avocat de Bernard Maigrot, Me Gavin Glover, concernant la disparition d’une montre après le meurtre de Vanessa Lagesse, Daniel Monvoisin, de préciser que l’enquête policière était placée sous les directives de son supérieur qui assignait les tâches aux enquêteurs chargés du dossier.
L’avocat de la défense s’est aussi attardé sur les raisons ayant motivé le retrait de l’enquête des mains de la MCIT pour la confier à l’équipe du défunt Prem Raddhoa.
Daniel Monvoisin précise que l’ordre de transférer les enquêtes est du ressort du Police Head-Quarter.
Pour rappel, Bernard Maigrot a été arrêté le 23 avril 2001 par l’escouade de feu Prem Raddhoa. Il avait allégué avoir été victime de « tortures » après son arrestation.
Le procès sur le meurtre de Vanessa Lagesse se poursuit encours d’assises, ce mercredi, avec l’audition de la directrice du Forensic Science Laboratory, Vidhu Madhub – Dassyne.