Loin des controverses alimentées par certains milieux politiques, le Royaume-Uni et Maurice poursuivent les négociations sur la rétrocession des Chagos, tout en garantissant la pérennité de la base militaire de Diego Garcia. Keir Starmer et Navin Ramgoolam ont réaffirmé leur engagement mutuel, démentant toute tension entre Londres et Washington, bien que le silence de la Maison Blanche alimente les spéculations.
Les autorités britanniques demandent toutefois des garanties supplémentaires de la part de Maurice, notamment face aux allégations d’influence chinoise et iranienne.
Le Premier ministre Navin Ramgoolam a échangé vendredi avec son homologue britannique, Sir Keir Starmer, sur l’accord conclu en 2024 concernant la souveraineté des Chagos. Loin des inquiétudes relayées par des figures proches de Donald Trump ainsi que des conservateurs britanniques, Londres et Port-Louis restent alignés sur la question, tout en assurant la protection des intérêts militaires de la base stratégique de Diego Garcia.
Downing Street insiste : cet accord a été négocié avec l’aval de Washington sous l’administration Biden et ne remet en cause ni la présence militaire américano-britannique ni la stabilité de la région. Navin Ramgoolam a toutefois initié une révision des modalités financières, cherchant un compromis plus avantageux pour Maurice.
Si certaines voix conservatrices américaines s’inquiètent d’une éventuelle influence chinoise, aucune déclaration officielle de Donald Trump n’a, jusqu’ici, contredit le cadre négocié. Les discussions entre Londres et Port-Louis se poursuivent, marquant une avancée diplomatique majeure dans le respect du droit international.