Anil Kumar Dip, a soutenu que les pouvoirs du Directeur des Poursuites Publiques ne devraient intervenir qu’après le dépôt d’une charge formelle, et non avant. Lors de son audition, il a également affirmé que les arrestations de Bruneau Laurette, Akil Bissessur et Sherry Singh n’étaient en aucun cas motivées par des considérations politiques.
Le commissaire Dip a insisté que ces arrestations étaient fondées sur des informations crédibles recueillies par la police, écartant toute notion de vendetta personnelle. Il a également critiqué le DPP pour ne pas avoir contesté leur remise en liberté conditionnelle.
Le commissaire Dip a insisté que ces arrestations étaient fondées sur des informations crédibles recueillies par la police, et nie toute vendetta personnelle. Selon lui ce n’est pas parce que ces personnes ont ouvertement critique le Premier ministre lors de rassemblements publiques qu’ils ont été arrêtés. Le DPP aurait dû contester la remise en liberté de Bruneau Laurette et Akil Bissessur.
D’après lui, le rôle du DPP devrait se limiter à la gestion des accusations formelles, tandis que les arrestations provisoires et les enquêtes relèvent exclusivement de la compétence de la police. Le commissaire a précisé que toute intervention du DPP avant ce stade pourrait compromettre les enquêtes en cours.
De son côté, l’avocat du DPP a appelé à témoigner plusieurs officiers responsables des enquêtes, qui ont confirmé que la majorité de ces affaires sont toujours en cours, à l’exception de celle concernant Bruneau Laurette.
Les plaidoiries reprendront demain devant le full bench de la Cour suprême.