Le constable Seedanie s’est une nouvelle fois présenté à la barre des témoins, hier en cour de Souillac, pour la suite de l’enquête judiciaire instituée pour faire la lumière sur la mort de Pravin Kanakiah. Le policier avait été chargé par ses supérieurs de visionner les enregistrements des caméras Safe City dans la région de Souillac, du 10 au 11 décembre 2022. Date où le corps du Procurement Officer au ministère des Finances a été retrouvé. Lors de cette séance, il lui a été rappelé à plusieurs reprises par la magistrate Amirah Dhunnoo qu’il est en train de témoigner sous serment.
Les enregistrements de 5 caméras safe city seulement sur 32 ont été visionnés par le constable Seedanie pour les besoins de l’enquête de la police sur la mort de Pravin Kanakiah.
Devant la magistrate Amirah Dhunnoo, le policier dit avoir suivi les directives de ses supérieurs, notamment l’inspecteur Raghoonundun et le sergent Sookeea.
Sous serment, il précise avoir visionné 130 heures d’enregistrement, de 4 caméras simultanément en l’espace de 6 heures. D’ajouter qu’il avançait les images sans jamais trouver la moindre trace de Pravin Kanakiah.
Révélation qui a étonné l’audience, dont la magistrate, qui lui a demandé s’il n’a qu’une paire d’yeux. Le policer a fini par reconnaitre qu’en procédant ainsi, il aurait pu rater la personne qu’il recherchait.
Pour l’avocat de la famille du défunt, il est humainement impossible de visionner 130 heures d’enregistrement en seulement 6 heures. Chose que le policier n’a pas nié, en se justifiant d’avoir suivi les directives de ses supérieurs. Il precise également qu’il n’a jamais reçu l’instruction de chercher le sergent Tapsee dans les images Safe City… dernière personne à avoir vu vivant Pravin Kanakiah, dans la localité.
A noter que les enregistrements des caméras Safe City de cette date ne sont plus disponibles.
L’affaire se poursuivra le 22 mai prochain.