Agression sexuelle à Alma : plaider l’insanité devant une cour de justice n’est pas si simple, affirme l’avocat pénaliste Germain Wong

Il ajoute que suivre un traitement pour une maladie mentale ne signifie pas avoir carte blanche pour commettre un délit.

Les Mauriciens sont toujours sous le choc et dans l’incompréhension après l’agression d’une sexagénaire par Jeremy Leste, 23 ans, en pleine journée, hier, dans les rues d’Alma. La scène, filmée par une caméra CCTV, a été partagée sur les réseaux sociaux.

Alors qu’elle marchait, l’accusé l’a saisie de force et l’a embrassée. Une femme est intervenue après avoir entendu ses appels à l’aide. Jeremy Leste a pris ses distances pendant quelques secondes avant d’agresser à nouveau sa victime.

Les habitants, en colère, ont vivement réagi après cette agression.

L’accusé, qui souffrirait de troubles mentaux, a été interpellé par la police et conduit à l’hôpital Brown-Séquard, où il a été admis après avoir reçu des soins.

Plaider la folie ou l’insanité devant la justice n’est pas aussi simple qu’on le pense, explique Me Germain Wong.

Il ajoute que suivre un traitement pour une maladie mentale ne signifie pas avoir carte blanche pour commettre un délit. Si les médecins estiment qu’une personne peut rentrer chez elle, c’est qu’elle est jugée apte à maîtriser ses actions.

Il peut toutefois exister une lacune : aucune garantie n’existe qu’un patient continue de suivre son traitement une fois à l’extérieur.

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