Crise au MMM : Paul Bérenger attaqué par les travaillistes

Rien ne va au parti du cœur. Paul Bérenger, jugé affaibli, fait face à la défiance de ses troupes qui entendent demeurer au gouvernement. Ajay Gunness, pressenti pour lui succéder si jamais il se décidait à siéger comme « backbencher », est à son tour ciblé et accusé de trahir les grands principes de ce parti progressiste.

Les sourires affichés par les élus mauves à la sortie du Conseil des ministres/, hier, /n’étaient que pour la galerie. Au sein du Parti travailliste, du MMM et des deux autres composantes de l’Alliance du Changement, il n’y aurait plus l’ombre d’un doute que Paul Bérenger aurait perdu de son autorité sur ses troupes. Même s’il serait revenu sur sa décision de siéger comme « backbencher », chacun scrute désormais ses moindres prises de parole, l’octogénaire les ayant habitués à des revirements d’humeur récurrents depuis un demi-siècle.

Alors que la majorité assure qu’il n’y a eu aucune crise, voire de dissensions, au sein de l’alliance gouvernementale, d’autres complications se pointent à l’horizon. Sur le terrain, c’est la grogne. De l’autre, Paul Bérenger est la cible de certains travaillistes embusqués. Ils l’attaquent non pas sur ses principes, mais sur son épiderme, plus spécifiquement sur le renouvellement du contrat des producteurs indépendants d’électricité. 

Ajay Gunness n’échappe pas aux critiques, non plus. Etant celui qui aurait été disposé à prendre les rênes du MMM si jamais Paul Bérenger et Joanna Bérenger se seraient mis en retrait, il est accusé d’être un « traitre » par certains militants. Son entourage est déjà visé sur les réseaux sociaux par des sympathisants du MSM, ce qui l’a fait réagir durant la semaine écoulée.

En tout cas, les militants eux attendent de pied ferme la tenue du comité central ce samedi.

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