Cinq ans sont passés depuis la diffusion d’une vidéo filmée à Cité Vallijee, montrant une brutalité policière alléguée. Il y a eu ensuite l’utilisation d’un Taser dans les locaux du poste de police de Terre-Rouge en 2022.

Ces deux affaires avaient fait grand bruit et des policiers avaient été transférés.  L’Independent Police Complaints Commission avait été également saisie.

Aujourd’hui, la nouvelle commission des droits humains compte se pencher sur ce dossier.

Ces vidéos de brutalité policière alléguée avaient suscité l’indignation et la polémique en 2020 et en 2022. La première vidéo montrait l’agression d’un individu à Vallijee, après le confinement lié à la Covid-19, avec usage de la force par des policiers en civil.
Entre-temps, d’autres vidéos ont fait surface, notamment une première séquence entre 2020 et 2021, où un jeune homme cri de douleur quand des policiers utilisaient un Taser  pour lui soutirer des informations.
Dénoncés par des avocats de la cause des droits humains, ces actes sont qualifiés de torture.
En 2022, les brutalités policières prennent une autre tournure avec la publication de plusieurs vidéos tournées au poste de police de Terre-Rouge, où des détenus sont malmenés par des policiers en civil.
Des plaintes ont été déposées au CCID et à l’IPCC, mais les enquêtes sont toujours au point mort, et les policiers incriminés  ont été transférés.
La nouvelle commission des droits humains, sous la présidence de l’ex-DPP et Senior Counsel Satyajit Boolell, compte rouvrir ces dossiers brûlants.