
L’agence Moody’s a analysé les projections du gouvernement pour l’année budgétaire à venir. Si les autorités affichent une volonté ferme de rétablir les finances publiques, plusieurs éléments du plan suscitent des interrogations, selon le rapport. L’agence de notation cite notamment la pension passant à 65 ans.
Réduction du déficit, compression des dépenses, hausse des recettes, autant d’axes jugés crédibles par Moody’s. Mais pour les analystes, le contexte économique et la capacité d’exécution détermineront la réussite ou non de cette trajectoire.
Moody’s souligne que le gouvernement prévoit de réduire le déficit budgétaire rapidement. Ce rééquilibrage passerait par une réforme des impôts sur le revenu et des taxes à la consommation. La suppression progressive de certaines allocations sociales et le report de l’âge de la pension à 65 ans contribueront à réduire les dépenses.
L’agence reste prudente, évoquant des risques liés à un éventuel essoufflement de la croissance. Si les recettes attendues ne suivent pas, le calendrier de redressement pourrait dérailler. En cas de succès, la dette passerait sous la barre des 73 pour cent du PIB d’ici 2028, ce qui aurait une incidence lors de la prochaine notation. Moody’s considère ce scénario possible, mais incertain.