107 charges formelles ont été logées contre trois suspects dans l’affaire Saint-Louis devant le Financial Crime Division, vendredi, devant la Financial Crimes Division de la cour intermédiaires. Les personnes visées dans ce procès sont Chavan Dabeedin, l’un des directeurs du CEB, l’homme d’affaires Bertrand Lagesse et l’ex-directeur de PADCO, Alain Hao Thyn Voon.
Le Board du CEB a approuvé la lettre de suspension de Chavan Dabeedin et un autre cadre avec effet immédiat… D’autres têtes risquent de tomber, la semaine prochaine, en fonction de l’évolution de l’enquête de la Financial Crime Commission.
L’affaire Saint-Louis hante une nouvelle fois les couloirs du Central Electricity Board. Suite à l’enquête de la Financial Crimes Commission, 107 charges formelles de blanchiment d’argent et de corruption ont été logées contre Chavan Dabeedin, un des directeurs du CEB, l’homme d’affaires Bertrand Lagesse et l’ex-directeur de PADCO, Alain HaoThyn Voon. Pour rappel, l’affaire Saint-Louis remonte à juin 2020, quand la Banque africaine de développement a révélé que des fonctionnaires et des cadres du CEB auraient perçu des pots-de-vin pour favoriser l’octroi d’un contrat de 4,3 milliards de roupies à la firme danoise BWSC.
Hier, le conseil d’administration du CEB a décidé de suspendre, Chavan Dabeedin, l’un de ses directeurs. Ce n’est pas la première fois que celui se retrouve sur la sellette en 15 ans. Le haut cadre a déjà fait face à la justice à deux reprises mais les charges provisoires retenues contre lui ont été rayées. Il nous revient qu’un Area Manager du CEB a aussi été suspendus.
Concernant l’enquête de la Financial Crimes Commission, d’autres personnes seraient dans la ligne de mire des autorités. Selon nos sources, le dépouillement des comptes bancaires s’avère complexe et ne permet pas de comprendre comment l’argent issu de pots-de-vin a été utilisé pour acquérir des biens et autres propriétés à Maurice.