
Depuis sa nomination en février dernier, tout aurait été mis en œuvre pour l’empêcher d’opérer de manière indépendante. Claire Le Lay-Commins a fait savoir à ses proches collaborateurs qu’elle restera engagée dans la lutte contre l’injustice et la corruption.
Claire Le Lay-Commins n’est plus la présidente de la Mauritius Tourism Promotion Authority. La Française installée à Maurice depuis 1993 a reçu une « termination letter » signée par la Permanent Secretary du ministère du Tourisme, Indira Rugjee, hier sur les recommandations de Richard Duval.
Il n’était un secret pour personne que le ministre issu des Nouveaux Démocrates ne tenait pas cette spécialiste de la communication en odeur de sainteté. Elle est une proche du Premier ministre Navin Ramgoolam, tout comme le directeur de l’Office du Tourisme, Avinash Teelock, dont la tête serait aussi mise à prix.
Depuis sa nomination en février dernier, des bâtons ont été mis dans les roues de Claire Le Lay-Commins. Elle avait interdiction de communiquer avec les médias sur les projets de l’Office du Tourisme, le ministère étant contrôlé, apprenons-nous, par une proche de Richard Duval.
A sa nomination, Claire Le Lay-Commins avait émis le souhait de transformer l’image touristique de Maurice en misant sur l’authenticité et le tourisme durable, notamment à ses concurrents de taille que sont la Thaïlande et les Maldives. Elle prévoyait dóptimiser les opérations promotionnelles, surtout par l’accueil de célébrités en tant qu’ambassadeurs de la destination.
Dans un message transmis à ses proches collaborateurs, Claire Le Lay-Commins fait comprendre qu’elle continuera à être engagée dans la lutte contre l’injustice et la corruption. Il existerait plusieurs dossiers brulants qui pourraient éclabousser le ministre du Tourisme et son entourage, notamment quant à des contrats alloués lors du dernier Festival Kreol, apprenons-nous.


