Veekram Bhunjun, directeur de Betamax, a été entendu cet après-midi par la commission d’enquête concernant la résiliation controversée du contrat d’affrètement entre sa société et le gouvernement. Lors de son témoignage, Veekram Bhunjun a fermement rejeté les accusations d’ingérence politique, affirmant que certains individus tentent de l’impliquer dans des manipulations pour protéger leurs propres intérêts.
La question au cœur de l’audition d’aujourd’hui demeure : des pressions ont-elles été exercées par le gouvernement travailliste ou le gouvernement MSM sur les fonctionnaires et la State Trading Corporation ? Veekram Bhunjun a déclaré que Betamax n’a jamais exercé de pression, contrairement aux affirmations faites par un ancien General Manager de la STC et un secrétaire permanent du ministère des Infrastructures publiques.
Veekram Bhunjun a laissé entendre que ces personnes, après avoir été arrêtées par la police, auraient dit ce que les autorités souhaitaient entendre. Son témoignage s’est également heurté à la version de l’ancien ministre du Commerce, Mahen Gowressoo. Ce dernier avait affirmé n’avoir rencontré Veekram Bhunjun que pour la première fois lors d’une réunion avec l’ex-ministre Anil Bachoo. Le patron de Betamax a contesté ce récit, déclarant ne pas se souvenir d’une telle rencontre dans le bureau d’Anil Bachoo en 2009, et ajoutant qu’il connaissait de longue date le patron de Samlo, un autre acteur majeur de l’industrie de la construction, rendant la version des faits avancée par Mahen Gowressoo peu plausible selon lui.