Complot allégué à la BOM : Harvesh Seegoolam aurait demandé au comité d’investissement de la MIC de financer Pulse Analytics à hauteur de 45 millions de roupies

Selon la version de la police, Harvesh Seegoolam serait intervenu personnellement malgré le refus initial de la MIC d'approuver un financement de 6,5 millions de dollars en juillet 2024.

L’ancien Gouverneur de la Banque centrale, Harvesh Seegoolam, est provisoirement accusé de complot en vue de commettre une fraude d’un montant de 45 millions de roupies. Cet argent aurait été déboursé à une vitesse fulgurante au profit de Pulse Analytics. Harvesh Seegoolam a été libéré sous caution après l’intervention du bureau du Directeur des Poursuites Publiques.

Cependant, Harvesh Seegoolam reste à la disposition des enquêteurs. D’autres personnes, notamment des proches de l’ancien gouvernement, devraient être interrogées dans le cadre de cette affaire.

L’enquête n’a pas débuté immédiatement après le retour de Harvesh Seegoolam au pays, mais a pris son envol dès que l’affaire a éclaté, suite à la conférence de presse du nouveau Gouverneur de la Banque de Maurice, Rama Sithanen. Au cœur de cette polémique se trouve le décaissement de 45 millions de roupies en un temps record.

De nombreuses questions demeurent : toutes les procédures ont-elles été scrupuleusement respectées ? Le comité d’investissement de la Mauritius Investment Corporation (MIC) a-t-il suivi les normes habituelles pour débloquer ces fonds ? Et surtout, une influence externe aurait-elle joué un rôle dans les décisions de Harvesh Seegoolam ? Y a-t-il eu une influence politique ?

Selon la version de la police, Harvesh Seegoolam serait intervenu personnellement malgré le refus initial de la MIC d’approuver un financement de 6,5 millions de dollars en juillet 2024. Finalement, la MIC aurait donné son feu vert à une seconde demande, cette fois d’un million de dollars, juste un mois avant les élections, au profit de Menlo Park Ltd, société mère de Pulse Analytics.

Les analyses produites par Pulse Analytics ont été relayées par peu de médias, car certaines données ne correspondaient pas aux réalités observées par la majorité des journalistes.

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